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Blabla Blog - Le journal de Barbey (pas barbant !)
11 mars 2014

Numéro 06

 Edito 

Bonjour à tous !

Nouveau numéro aujourd''hui avec un dossier spécial histoires d'horreur accompagné d'une nouvelle écrite par Eva M.  et de deux articles écrits par Gaëlle et Suzanne!

Découvrez aussi les idées cinéma de Zoée ou encore  les chansons que vous aimez écouter en ce moment grâce à un petit sondage réalisé dans la cour du collège. Marie vous parle aussi du phénomène Daft Punk qui a fait danser le monde entier!

Bonne lecture!

La Rédac' 

 

--- Dossier de la semaine ---

Les histoires d'horreur 

 

Traqué

D’Andrew Fukuda

traqué I

 

Cessez d’être la proie, devenez le chasseur

« A dire vrai, je ne pense pas qu’il reste un seul d’entre nous. A part moi. Voilà ce qui arrive quand on est un mets délicat. Une drogue dure. L’espèce s’éteint. »

Gene est l’un des derniers humains sur Terre. Son seul moyen de survie : se faire passer pour l’un de ses prédateurs. Ne pas rire, ne pas transpirer, ne pas montrer qu’il est un « homiféré ». Cela fait dix-sept ans qu’il se fond parmi ceux qui n’hésiteraient pas à le tuer s’ils découvraient sa véritable nature.

Chaque décennie, le gouvernement organise un immense jeu où une poignée de privilégiés peuvent pister et dévorer les rares humains retenus en captivité pour l’événement. Sélectionné pour traquer les siens, Gene ne peut commettre le moindre faux pas. D’autant qu’une mystérieuse fille éveille en lui des sentiments qu’il n’a pas le droit d’avoir. Des sentiments qui pourraient le trahir.

Gene a la rage de vivre… mais vaut-elle le prix de son humanité ?

 

Ce que j’en pense :

Imaginez un livre avec beaucoup de joie, d’amour envers autrui et un soleil brillant. C’est exactement tout le contraire. Un livre perturbant qui nous fait froid dans le dos. Avec des « non-homiférés » mangeurs d’Hommes, et des courses poursuites qui tiennent en haleine, bref, un livre à ne pas lire la nuit. Frissons garantis.

 

Becca Fitzpatrick, auteur de Hush, hush :

« Effrayant, totalement addictif, du jamais vu ! Traqué hantera vos nuits. »

 

Par Gaëlle

--- Slender ---

Slender ou Slenderman, un personnage de fiction(qui veut dire homme mince) est dans la catégorie de l' horreur.

Slender est un monstre ou un personnage de fiction. Il a été créé par Victor Surge en 2009. Il est décrit comme un humanoïde très mince, ses bras sont anormalement longs,parfois des tentacules sortent de ses épaules ou de son dos. Cet homme a un visage blanc, il n'a ni yeux, ni nez ni bouche. Slender est vêtu d'un costume noir et parfois d'une cravate rouge. Il est souvent considéré comme un homme qui traque, qui kidnappe ou qui traumatise ses victimes. Slender est le « plus grand mythe du web ».

 

 Par Suzanne 

--- Musique ---

Daft Punk, le phénomène musical 

Les Daft Punk sont un groupe français qui fit ses débuts en 1993. Il est composé de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo. Ils aiment allier dans leurs chansons éléctro, rock ainsi qu'une touche de disco. C'est pour ça que leur musique est si fun ! Désormais connus internationalement, les deux hommes sont tout de même très mystèrieux: comme chacun le sait, ils préfèrent rester anonyme et porter un casque ( plus souvent or et argent ) et leurs costumes. Ils font parti des artistes français les plus écouté à l'étranger. 

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 Daft Punk est un groupe français composé par Thomas Bangelter et de Guy-Manuel Homem-Christo. Ils font un mélange d'electro, house et techno et de rock, groove et disco ce qui les rend particulier. Il participe à la French Touch et il essaye surtout aussi d'être connu à l'étranger. On peut les reconnaître à leurs casques et leurs costumes ( doré et argent ). Ils font leur premier disque en 1997 intitulé Homework et leur second album aussi est un succès, c'est Discovery avec One More Time, Digital Love et Harder, Bertter, Faster, Stronger. Et biensûr il y a aussi l'album Random Access Memories qui a reçu cinq Grammy Award et qui contient treize titres pour une durée totale de 74 minutes dont celui du meilleur album de l'année avec Get Locky et le chanteur Pharell Williams. Ils ont aussi composer la bande son de Tron : l'Héritage, en remplacement de Clay Duncan ( avec l'aide du studio Hans Zimmer ). Ils produisent également quatre titres sur le dernier album de Kanye West.

Par Marie 

 

--- L'actu du collège ---

 

Club Rock animé par Adrien 

Deux groupes du club rock ont joué et chanté la semaine dernière. Une bonne musique ainsi qu'une belle ambiance! Ils nous ont offert un excellent quart d'heure musical apprécié par tous les spectateurs !

Nous avons rencontré quelques musiciens dont Emile, le premier chanteur.

Rédac:  Y-a-t-il d'autres spectacles de prévus cette année ?

Groupe: Jeudi 17 avril à 13h c'est reparti pour un autre petit concert! 

 

 --- BONUS ---

Voici une nouvelle écrite par moi-même. Âmes sensibles s'abstenir !

 

Sale Temps pour les Tutus Blancs

Je travaille pour un quotidien parisien. Ils m'ont demandé d'aller interviewer la danseuse principale du Lac des Cygnes (nouvelle version). Le problème ? C'est que je ne suis pas sûre d'en revenir, surtout quand mon photographe disparaît et que je me souviens d'une drôle d'histoire. Une histoire dont je n'aurais pas dû me souvenir. Une histoire qui pourrait me coûter cher, d'ailleurs...

 

Ce soir-là était la première du célèbre Lac des Cygnes (nouvelle version.). Mon rédacteur en chef m'avait envoyée là-bas, sachant très bien que je détestais les ballets : c'est beau, mais tellement vieillot ! En plus, je n'aime vraiment pas la musique classique. Mais bref, j'avais un papier à rendre pour le lendemain, et je n'allais pas cracher sur le salaire qu'on me versait.

 

Comme toute bonne journaliste qui se respecte, je devais aller en coulisses pour interviewer l'étoile du spectacle, une certaine Mia Valentino. Une italienne de grand talent, à ce qu'il paraît. Je lui posais les questions que j'avais préparées, rien de bien intéressant pour tout vous dire. J'étais accompagné de Matt, un photographe envoyé par la rédaction, qui ne parlait jamais et mâchait tout le temps un chewing-gum au cassis. Quand il n'avait pas son machin dans la bouche, il faisait des crises de nerfs : je l'avais déjà constaté à plusieurs reprises.

 

Bref, légèrement ennuyée par mon boulot, j'interrogeais la jeune danseuse aux jambes musclées et au regard ravageur.

 

La star aux yeux bleu océan avait un accent adorable, ce que je notais avec application dans mon calepin.

 

  • Que vouzêtes jentille mad eu moi zelle Ella ! Gazouillait-elle d'une voix chantante.

 

Quand j'eus terminé, je sortis m'acheter un Coca (il n'y en avait pas à la buvette, or je ne peux pas me concentrer sans mon verre de soda) et lorsque je revins, je m'aperçus que Matt avait disparu. A ce moment-là, j'étais certaine qu'il était parti draguer les ballerines. Je ne m'inquiétais donc pas. Mais lorsque ces mêmes ballerines commencèrent à danser après le lever de rideau, je commençais à me poser quelques questions.

 

A l'entracte, je décidais de partir à sa recherche. En coulisses je retrouvai les jeunes femmes, les félicitai pour leur performance et leur demandai où était passé mon photographe. Elle ne purent pas me répondre.

 

J'étais inquiète. Qu'avait-il fait encore comme bêtise ? Si ça se trouve, il n'avait plus de chewing-gum au cassis et avait été viré de la salle suite à une de ses crises de nerfs. Mais ça me semblait peu probable...

 

Plongée dans mes pensées et toujours dans les coulisses, je ne m'aperçus pas tout de suite que le spectacle avait repris. Et quand je m'en rendis enfin compte, je remarquai une ombre étrange du côté des décors. Un jour, on m'avait expliqué que cet endroit était dangereux car il y avait beaucoup de poulies et de cordes, et d'en emmêler ou d'en dénouer une seule pourrait gâcher un spectacle, où même tuer quelqu'un. Cela piqua ma curiosité : était-ce un mécanicien un un intrus dangereux ? L'individu se glissa dans un couloir derrière les cordes. Intriguée, je me glissais à sa suite...

 

Je sais ce que vous allez vous dire. Vu le titre et le sous-titre de cette histoire, elle va se faire assassiner par un truc horrible, c'est bien connu... Mais vous savez, à ce moment là, je ne pensais pas courir de danger !

 

Le passage menait à la salle des vieux décors et de ceux en réparation. Je découvris ainsi une reproduction de la Joconde, une mini Tour Eiffel, des cubes d'enfants de la taille d'un homme. Et, plus important tout de même, mon photographe.

 

Il était ficelé comme un saucisson, avec des guirlandes de Noël lumineuses ! Et il me sembla que ses poignets et chevilles avaient été scarifiés, entaillés au couteau d'après l'aspect des coupures. Quatre filets de sang rouge foncé coulaient le long de ses membres. Il était pâle comme un linge.

 

A ses côtés, la silhouette que j'avais suivie depuis le couloir : un homme aux cheveux longs et poisseux, le dos courbé, la peau couverte de croûtes et de cicatrices ; un homme à la lèvre inférieurs plus épaisse que la supérieure ; un homme plus laid que le plus laid des hommes ; un homme qui lorsqu'il se retourna vers moi, avait les yeux blancs comme du porcelaine.

 

*****

 

La petite fille, assise avec ses camarades autour du feu de camp, écoutait avec grand intérêt les histoires d'horreur du jeune moniteur. La colonie de vacances avait alors bien démarré, et ce soir-là était celui de la nuit sous la tente.

 

Elle avait fait griller des chamallows au dessus des flammes pour le plaisir de faire comme les autres, car elle devait avouer qu'elle n'aimait pas trop ça.

 

L'animateur qui racontait l'histoire était un jeune homme à la peau café au lait et qui prétendait avoir des racines gitanes. Il narrait une histoire terrifiante, et l'enfant sut qu'elle s'en souviendrait toute sa vie. Son imagination fertile inventait des visages effrayants.

 

  • La légende raconte que le Diable haïssait les ballets, révéla le garçon. Un soir de décembre, tandis que les personnes les plus importantes de l'époque assistaient à la première d'un spectacle parisien, il tua un membre du public et le suspendit au dessus de là scène, tandis que les gouttes de sang tombaient une par une sur les danseurs. Il paraît que le Diable, ce soir-là, s'était fait passer pour un riche personnage aveugle.

 

La fillette avait imaginé un homme excessivement laid aux yeux blancs, blancs comme la porcelaine de sa grande tante. Elle en avait eu des frissons et avait fait des cauchemars toute la nuit. Elle s'était juré d'oublier le visage aux regard blanc qui la poursuivait la nuit, à travers d'effrayants cauchemars. Elle s'était juré que cela n'était que des histoires inventées pour faire peur. Ella, car c'était son nom, ne savait pas alors qu'elle allait rencontrer ce visage pour de vrai... Et cette fois, sans aucune issue possible.

 

*****

 

J'aurais crié, vous savez, si je l'avais pu. Mais le son restait coincé dans ma gorge. Je me serais évanouie, si je l'avais voulu. Mais ça aurait été une très, très mauvaise idée. Cet homme était un fou, un psychopathe, je ne sais pas vraiment le terme approprié. Mais ce qui était certain, c'est qu'il me voulait tout, sauf du bien. Vous me direz : Oui, mais tu as fait comme ces idiotes dans les films où elles pénètrent dans la maison hantée en se demandant à haute voix : « Tiens, il fait nuit, c'est Halloween, et si j'allais dans la maison qu'on dit hantée avec le risque de me faire décapiter ? » mais moi je ne pensais pas risquer quelque chose dans un opéra s'il vous plaît ! Et des centaines de personnes à quelques dizaines de mètres de moi ?

 

Et maintenant, je sais ce que vous vous dites : cours, enfuis-toi avant que cela ne soit trop tard ! Mais c'était déjà trop tard. L'homme qui hantait mes nuits était là devant moi. Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie.

 

Il avait un poignard ensanglanté dans la main droite, et il me fixait d'un air gourmand. Enfin, autant qu'un homme aux pupilles blanches puisse fixer quelque chose. Enfin bon.

 

A cet instant, je me suis dit : Ella, si tu veux rester en vie, fais quelque chose bon sang !

 

Et bien, vous allez rire, mais j'ai fait quelque chose ! J'ai attrapé le premier truc qui m'est tombé sous la main, et je lui ai envoyé en pleine figure.

 

Sauf que le premier truc qui me soit tombé dans les mains, c'était... Un chausson de danse.

 

Qu'est-ce-qu'il fichait ici celui-là d'abord ?

 

Le monstre esquiva le chausson, en plus. Je n'ai jamais été très bonne au lancer de poids.

 

Et il s’avança vers moi en tendant ses mains dégoûtantes vers moi.

 

Je m'enfuis le plus vite possible de cette pièce abominable.

 

Sauf que j'avais oublié quelques petits détails...

 

Le premier, c'est qu'il faisait tout noir.

 

Et ensuite, que j'avais mis mes plus hauts escarpins.

 

Je ne vous raconte même pas le carnage quand je me suis pris les pieds dans le deuxième chausson qui traînait par terre et que je me suis cognée la tête dans un coffre pirate, laissant ainsi place à une perte de connaissance assez désobligeante.

 

Je ne le dis pas souvent, mais cette fois, j'étais vraiment dans la merde.

*****

Je me réveillai ligotée comme mon collègue, une douleur lancinante à l'épaule droite. Quand je tournai la tête pour vérifier, je découvris une coupure profonde qui laissait couler des flots de sang. Pour me vider de ce même sang, sans doute. Que m'avait-il fait ? Ou plutôt, qu'allait-il me faire maintenant ? A côté de moi, Matt était toujours blanc comme un linge. Sa perte de sang suite aux scarifications du fou est plus lente, mais tout aussi mortelle. Une douce agonie, comme aurait dit mon prof d'histoire de lycée. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Qu'avais-je fait pour mériter cela ? Je fouillai dans ma mémoire et ne trouver rien d’extraordinaire à me reprocher. Le psychopathe était à quelques mètres plus loin, et fouillait dans les cordes et les poulies. Soudain il se retourna vers nous, un sourire méphistophélique peint sur sa figure démoniaque. Il attrapa le photographe sans ménagement et lui passa une corde autour du cou. Allait-il nous pendre ? Pas sûr. Il força Matt à se lever d'un coup de pied et tira, tira sur la corde, qui se resserra un peu plus à chaque instant. Matt suffoquait, s'étranglait sur la pression. J'en avais la nausée. Je sentais ma mort si proche, comme si je pouvais la toucher en effleurant cet homme dément. Matt était à présent étranglé, mais j’entendais des cris rauques venir de sa bouche. Il n'était pas tout à fait mort...

L'affreux accrocha le bout de la corde à une barre en bois, puis se tourna vers moi. Ses yeux blancs me regardaient d'un air vide, pourtant je savais qu'il avait une idée précise. Il se passa la langue sur les lèvres, et je grimaçai de dégoût. Il s'approcha de moi d'un pas boitillant, m'attrapa les épaules et me traîna quelques mètres plus loin, là où il y avait une vue parfaite sur...la scène.

Sûrement pour mieux me faire profiter du spectacle.

Les danseuses ne me voyaient pas, elle étaient à quelques minutes du grand final, il fallait qu'elles se concentrent. Je gémis à la fois de douleur et de désespoir. Je n'avais pas la force de crier. Certaines personnes meurent de manière vraiment très injuste. Moi qui suis journaliste d'un quotidien parisien, section faits divers, j'avais eu vent de beaucoup de meurtres des plus étranges. Mais le mien allait sûrement être en première page de tous les journaux français, demain. Ce fut ma petite consolation, sur le moment. Le fou furieux retourna à côté du pendu-pas-tout-a-fait-pendu et dénoua la corde accrochée à la barre de bois. Matt émit un long râle, et du sang coula de sa bouche. Ça devait lui changer du chewing-gum au cassis.. De mon côté, j'observais la scène. J'étais si faible que je ne pouvais plus bouger un doigt. Trop de sang était perdu, et traçait de mini-rivières sur le parquet bien ciré des coulisses. Je trouvai bizarre que personne ne vienne ici d'ailleurs : pas de danseuses faisant des entrées et sorties ? Et bien, dans cette pièce là non car on ne reçut la visite d'aucun individu. Dommage, cela m'aurait peut-être sauvé la vie.

Enfin, je m'aperçus que le grand final était imminent. Ce qui poussa mon futur meurtrier à appuyer sur un certain bouton... Et moi à regarder un bien triste spectacle.

La corde qui tenait Matt s'éleva haut, très haut, jusqu’au plafond. Et elle fit déplacer le corps au milieu de la scène.

Au début, le public ne voyait pas qu'un corps était suspendu au dessus des têtes des danseuses. Et le sang coulait, coulait : il tombait sur les beaux tutus blanc nacré des étoiles. Juste au dessus de Mia, précisément. Juste lorsque elle enchaînait les douze tours sur elle-même qui la rendaient si célèbre. Une pluie de sang dégoulinant sur les justaucorps des jeunes femmes, tachant de rouge les costumes qui faisaient la réputation de la troupe. Mais les ballerines, habituées dès leur plus jeune âge à ne jamais s'arrêter lors des spectacles, continuèrent à danser, élevant leurs gracieux bras et enchaînant les pirouettes. J'étais tout simplement horrifiée.

Le public, lui, ne garda pas du tout son calme, au contraire. Des femmes poussèrent des cris suraigus, des hommes hurlèrent au scandale, des enfants pleurèrent de peur. Et mon agresseur souriait, cette fois d'une satisfaction sans égale. Et Matt était là-haut, faible et plus pâle qu'un fantôme. Et il n'était pas tout à fait mort, vous savez. Il pendait, mais trouvait le moyen de respirer.

D'un côté, c'était horrible de penser que mon collègue de bureau était pendu au dessus de la scène d'un ballet, versant son sang sur des ballerines innocentes, et que cela ravissait au plus haut point le gars qui lui avait infligé une chose pareille.

Et d'un autre côté, c'était pas mal, parce que comme ça, le gars en question m'avait complètement oubliée.

Car il était en train de terminer son plan. Il fit quelque chose de pourtant simple : il lâcha la corde. Le corps de Matt s'écrasa sur le sol, pas sur les danseuses, qui entre temps furent couvertes d'un rouge absolument monstrueux, mais bien sur le parquet impeccablement ciré.

Un corps à moitié mort qui tombe du plafond suite à une pluie de sang sur la scène d'un grand opéra parisien, devant environ cinq cent personnes dont plusieurs millionnaires français, ça choque un tout petit peu.

En tous cas à en croire les cris apocalyptiques que poussèrent les spectateurs.

Ils se mirent tous à se lever et à courir dans tous les sens, sauf vers la scène bien entendu. Je suis même prête à parier qu'une de ces grosses femmes aristocrates du premier rang urina sur elle (d'après l'aspect humide de sa robe Chanel).

Les danseuses, elles, étaient restées bravement sur scène et n'avaient pas l'air de savoir quoi faire. L'une prit son courage à deux mains et se pencha auprès du blessé. Car non, Matt n'était toujours pas mort. Mais il me sembla que tous ses os étaient brisés et qu'il ne lui restait pas plus de deux minutes à vivre... Il agonisait, du sang mêlé de salive au coin des lèvres, l’œil tremblotant. Je frissonnai. Je n'avais plus de force, c'était certain. Je ne pouvais plus bouger le moindre cil. Je me sentais mourir. J'avais perdu trop de sang. Mon épaule me causait une douleur terrible, et une flaque de sang énorme s'étalait à mes pieds. Agenouillée dans un coin des coulisses, je repensais à ma famille, à mes amis, aux moments les plus heureux de ma vie. Je pensais au jour où j'avais été embauchée dans ce journal, à celui où j'avais obtenu mon permis. A la semaine où j'étais partie à New-York avec ma meilleure amie. Aux petits bonheurs de la vie. Un cookie au chocolat blanc qui croque dans la bouche, à une bouillotte et une tablette de chocolat après un chagrin d'amour. De l'Amour, parlons-en. Je ne l'ai jamais vraiment trouvé, ni vraiment vécu. C'est dommage. Il me restait tellement de choses à vivre, il me fallait tomber amoureuse, engendrer des enfants, partir à la retraite et surtout, me consacrer plus à ma passion, le journalisme. D'une certaine façon, c'était mon foutu rédacteur en chef qui m'avait envoyée ici avec Matt, et fait tuer par le même coup. Ah, j'espère qu'il aura ma mort sur la conscience !

Mes pensées s'embrumaient de plus en plus, j'étais enfin à l'agonie. Désormais, je savais ce que ressentait une personne sur le point de mourir. J'aurais aimé verser toutes les larmes de mon corps, crier que la vie est injuste, que je n'avais jamais rien fait pour mériter ça. J'aurais aimé savoir pourquoi, pourquoi ce fou faisait-il des choses pareilles ? Pourquoi aimait-il ainsi tuer des gens pour son plaisir ? Je ne le saurais jamais. Le dernier coup d’œil que je jetai se porta sur l'homme, ou plutôt la créature qui avait provoqué ma mort. Elle m'observa de ses globes oculaires repoussants un instant, avec un sourire mauvais que se figea à tout jamais dans ma mémoire. Et puis, après un râlement terrible provenant de ma gorge, je sus que la dernière goutte de sang s'était écoulée... Et je sombrai à tout jamais dans les eaux profondes de l'éternité.

Eva M. 

--- Cinéma ---

Dans l'ombre de Mary de John Lee Hancock avec Tom Hanks et Emma Thompson

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C'est l'histoire de Pamela Lyndon Travers. Elle est anglaise et va être appelée en Californie dans les studios de Walt Disney. Ce dernier promit à ses filles de réaliser un film adaptée du roman Mary Poppins, écrit par Pamela. Il commence à travailler sur la réalisation du film mais l'écrivaine est très exigente et refuse qu'ils fassent de son roman un film pour enfants.

Mon avis: C'est un bon film, à voir en famille. Je le recommande et pas seulement pour ceux qui admirent Mary Poppins !

 

Par Zoée 

--- "Quelle est votre chanson préférée en ce moment? " ---

1 ) Happy de Pharell Williams

2 ) Another Love de Tom Odell 

3 ) Counting Stars de One Republic

4 ) Dark Horse de Katy Perry 

5 ) Instant Crush de Daft Punk 

6 ) Jumpin' Jack Flash des Rolling Stones 

7 ) Regarde comme il fait beau des Casseurs Flowters

8 ) Who laughing now de Jessie J. 

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